Cicéron, Fins des biens et des maux

À LA RECHERCHE DU SOUVERAIN BIEN

CICÉRON, FINS DES BIENS ET DES MAUX

Le célèbre traité de Cicéron, le Des termes extrêmes des biens et des maux (De Finibus bonorum et malorum), vient d’être retraduit par José Kany-Turpin [1], professeure émérite de l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC). Composé en 45 avant J.-C., le texte des Fins des biens et des maux est un dialogue philosophique à plusieurs voix qui se propose de définir le souverain bien propre à assurer le bonheur de l’homme. En plus de constituer une source majeure pour découvrir la philosophie hellénistique, il pose encore des questions essentielles que cette nouvelle traduction permet de mettre en avant : «(…) quelle est la Fin, le but, le terme ultime auquel doivent être rapportés tous nos projets de vivre bien et d’agir correctement ? Que poursuit la Nature comme la chose la plus désirable de toutes ? Que fuit-elle comme le pire des maux[2]

[1] Cicéron, Fins des biens et des maux (traduction et présentation par José Kany-Turpin), Paris, GF Flammarion, 2016.

[2] Cicéron, Fins des biens et des maux, I, 11, p. 54.

 

Voici l’article paru dans la Warte (26/05/2016):

FC_Article De Finibus_Warte_26.05.16