Pline le Jeune

Pline le Jeune, un honnête homme sous Trajan

Caecilius Secundus, qui prit le nom de C. Plinius Caecilius Secundus (Pline le Jeune) – après son adoption par son oncle maternel Pline l’Ancien, doit sa renommée à l’abondante correspondance qu’il laissa après sa mort. Ses Lettres notamment à l’empereur Trajan, dont il fut l’un des hauts fonctionnaires, constituent, avec les réponses de ce dernier non seulement une source documentaire de première main sur l’époque et sur l’administration impériale, mais encore « une sorte de journal de sa vie » où se fait jour un réseau de notions récurrentes, philosophiques et morales organisées autour de l’homme. Tout à la fois ignoré durant plusieurs siècles après sa mort et adulé comme modèle de vie ou de sagesse notamment au XIXe siècle, l’épistolier Pline le Jeune formule avec plus ou moins de clarté mais sans ambiguïté une conception de l’homme s’appuyant sur des valeurs de tous ordres, sociales, morales, humaines ou spirituelles, et qui retiennent l’attention du penseur d’aujourd’hui.

Article paru dans la Warte (édition du 24 mars 2016):

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